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1) L’École secondaire de la Huronie est située dans l’édifice désaffecté du bureau de poste de Penetanguishene, au 63, rue Main, où loge le Centre d’activités françaises, (ancêtre de l’actuelle La Clé) sur le toit, trône les drapeaux du Canada et franco-ontarien, alors que ce dernier n’a été créé moins de trois ans auparavant à Sudbury par le professeur et historien Gaétan Gervais et l’étudiant en science politique Michel Dupuis. (Source : Julien Laramée).
2) Entrée principale de l’École secondaire de la Huronie. (Source : capture d’écran d’un reportage de Radio-Canada, 3 septembre 2019).
3) Au lieu de la traditionnelle coupée du ruban, une bûche est sciée en deux, symbole des difficultés et des embûches que doivent affronter les Franco-Ontarien.n.e.s pour faire respecter leurs droits. (Source : page couverture du livre « La Crise scolaire de Penetanguishene : au-delà des faits, il y a… une historique sommaire et analytique (1976-1990) » de Daniel Marchildon et Micheline Marchand, 2004, à compte d’auteur. (Mme Marchand est une ancienne de l’École secondaire de la Huronie).
4) La direction de l’École secondaire de la Huronie est confiée à Jeannine Séguin, présidente de l’ACFO provinciale, aujourd’hui l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario. Cette dernière accepte de cumuler les deux fonctions (présidente de l’association provinciale et directrice d’école parallèle)… bénévolement (!) Elle en est à sa deuxième crise scolaire, ayant été à la direction de l’École secondaire Saint-Laurent High School lors de la crise scolaire de Cornwall en 1973. Lors du congrès de 1979 de l’ACFO, en octobre à Sudbury, Séguin surnommera l’École secondaire de la Huronie, « l’école de la résistance » un surnom qui finira par rester, tant l’expression était juste. Jeannine Séguin prononce un discours sur cette photo le jour de l’inauguration de l’École secondaire de la Huronie, devant l’établissement scolaire. (Source : photo capture d’écran d’un reportage de Radio-Canada diffusé le 3 septembre 1979).
5) Victor Dupuis, un élève de 17 ans en 13e année de l’École secondaire de la Huronie devient l’une des figures de proue de crise scolaire de Penetanguishene. Le charismatique président du conseil des élèves de l’école et président de la FESFO n’a pas froid aux yeux et n’hésite pas à prendre la parole devant les médias pour réagir et expliquer la situation ou à faire valoir ses droits devant le premier ministre de l’Ontario, Bill Davis et de la ministre de l’Éducation Dre Bette Stephenson, décédée récemment. Il accorde ici une entrevue à Radio-Canada le jour de l’inauguration de l’École secondaire de la Huronie, devant l’établissement scolaire. (Source : photo capture d’écran d’un reportage de Radio-Canada diffusé le 3 septembre 1979).
6) Recto du dépliant de la campagne populaire de don estudiantine, « 10¢ pour Penetang », recto, 1979. (Source : Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (C50), C50/107/7).
7) Verso du dépliant de la campagne populaire de don estudiantine, « 10¢ pour Penetang », recto, 1979. (Source : Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (C50), C50/107/7).
8) Recto du dépliant, « Penetang. Heure de solidarité », campagne de don provincial de l’ACFO, 1980. (Source : Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (C50), C50/107/7).
9) Verso du dépliant, « Penetang. Heure de solidarité », campagne de don provincial de l’ACFO, 1980. (Source : Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (C50), C50/107/7).
10) Texte du télégramme adressé à la population de Penetanguishene par Pierre E. [Elliott] Trudeau chef de l’opposition au Parlement fédéral du Canada, envoyé la veille de l’ouverture de l’École secondaire de la Huronie, le 2 septembre 1979. (Source : Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Association canadienne-française de l’Ontario (C2), C2/463/8).
11) Coup d’éclat : manifestation silencieuse le 11 novembre 1979 d’élèves de l’École de la Huronie, dite de la résistance, à l’Assemblée législative de l’Ontario (Queen’s Park). Photo prise à l’extérieur. Les élèves ont manifesté en silence dans les galeries du public de l’Assemblée. (Source : Julien Laramée).